Le réchauffement climatique dans le monde







Le réchauffement climatique:

Egalement appelé réchauffement planètaire ou global, c'est un phénomène d'augmentation de la température moyenne des océans et de l'atmosphère, à l'échelle mondiale et sur plusieurs années. Dans son acceptation commune, ce terme est appliqué au changement climatique observé depuis vingt-cinq années environ.


Le climat:

C'est la distribution statistique des conditions atmosphériques dans une région donnée pendant une période de temps donnée. La détermination du climat est effectuée à l'aide de moyennes établies à partir de mesures statistiques, annuelles et mensuelles sur des données atmosphériques locales: températures, précipitations, ensoleillements, humidités, vitesse du vent. Sont également pris en compte leur récurrence ainsi que les phénomènes exceptionnels. (Les premiers découpages climatiques ont été étabies selon l'inclinaison des rayons du soleil par rapport à l'horizon)

Nous allons tout d'abord commencer par vous présenter le GIEC.


Le GIEC est le Groupe International d'Expert sur le Climat (en anglais IPCC: Intergouvernemental Panel on Climate Change) fondé en 1988 par l'organisation météorologique et le programme des Nations Unies. Celui-ci a produit pour le moment quatre rapports: 1990, 1995, 2001, 2007. Ce groupe est composé d'environ deux mille cinq cent scientifiques travaillant sur la question des changements climatiques. Il fait partie du groupe conseil des pays formant chaque année la Conférence des Parties.
Le GIEC affirme deux choses:
*la planète se réchauffe.
*les activités humaines en sont la cause


Ainsi, le dernier rapport GIEC (en février 2007 à Paris) affirme que la probabilité que le réchauffement soit

d'origine humaine est de plus de 90%. On remarque en effet une augmentation de la chaleur piégée dans l'atmosphère (c'est l'effet de serre) à cause des concentrations atmosphériques du dioxyde carbone, du méthane, des oxydes d'azote et des halogènes (gaz autrefois largement utilisés comme fluides colporteurs ou propulseurs); ce qui entraîne notamment une augmentation rapide de la température mondiale moyenne et de la température terrestre moyenne. Par exemple, les années 1995-2006 ont été les plus chaudes jamais enregistrées pendant la période historique, la température a augmenté de 0.74 °C sur la planète. Nous constatons aussi une modification des évènements extrêmes comme des épisodes de gel plus rares ou des vagues de chaleurs plus fréquentes.

Mais nous allons nous intéresser plus particulièrement à l'eau et au soleil. On s'est aperçu au niveau national que cet hiver 2007-2008 est le plus doux depuis 1900, mais aussi le plus ensoleillé depuis 1950. Des arbres faisant partis de la famille des prunus poussent aujourd'hui en France mais il y a aussi des magnolias qui sont originaires d'Amérique et d'Asie, autrement dit si le climat n'avait pas changé; ces espèces n'auraient pas pu s'adapter. Certaines villes au nord comme Lille, Paris, Strasbourg ont cet hiver battus des records de température, et au sud avec Bordeaux et Clermont-Ferrand. On a aussi appris que Paris a connu cent heures de soleil en plus depuis 1999, c'est-à-dire deux cent quatre-vingt quatorze heures d'ensoleillement. De même, les Pyrénéens se caractérisent cette année, non pas par leurs neiges mais au contraire par leurs manques d'enneigements. Il y a aussi la douceur des températures moyennes avec +2.3°C en janvier et +1.8°C en février. Mais ces constats ne sont pas observables seulement dans le sud car certains pépiniéristes d'Ile de France ont vu des bourgeons pousser il y a une ou deux semaines dont les plantes devaient donner leurs bourgeons au printemps, on peut donc dire qu'il y a trois ou quatre semaines d'avance sur une saison normale. De plus, la pluie est en déficit presque partout surtout sur le pourtour méditerranéen.

Le réchauffement climatique mondial est aussi marqué par la diminution de la couverture neigeuse avec l'augmentation du niveau des mers et le réchauffement d'une tranche d'eau de surface plus épaisse dans l'océan. Celui-ci a absorbé 80% de la chaleur ajoutée au système climatique. C'est en avril 2006, faisant suite à des températures de surface plus froides que la moyenne qui perdurait depuis six mois, que les premières anomalies chaudes ont été mesurées dans la partie centre ouest du Pacifique équatorial. L'apparition de ces anomalies était du à un coup de vent d'ouest, phénomène atmosphérique synoptique dont la prévision est à l'heure actuelle impossible dans la région. Enfin, ces anomalies de températures élevées ont progressivement envahi l'ensemble du bassin équatorial.

De plus, en moyenne globale, le niveau des mers s'est élevé de dix à vingt-cinq centimètres au cours des cents dernières années à cause de l'expansion thermique des océans et de la fonte des grands glaciers. Cette élévation est aussi due à une réduction de l'étendue de la banquise Arctique, celle-ci ayant fondu à un rythme de 1,5% tous les dix ans soit 0,5% par an. Mais, sur les deux dernières années, la fonte s'est accélérée à un rythme dix à quinze fois plus rapide. De 2004 à 2005, la quantité de banquise a chuté de 2,3% et l'année dernière, elle a encore perdu 1,9% d'après Josefino Comiso, senior research scientist à la NASA; avec des chiffres plus parlant, les glaciers fondent de deux cent trente à quatre-vingt milliards de tonnes par an, ce qui illustre bien l'augmentation des niveaux de mers.

Une baisse des précipitations dans les zones subtropicales a aussi été notée, elles ne peuvent donc soutenir aucune végétation, ou seulement de très maigres broussailles. Les précipitations dans les zones du désert sont de moins de deux cent cinquante millimètres par an, et certaines années, il arrive qu'il n'y est aucune précipitation. De telles zones incluent le Sahara, l'Arabie Saoudite, des grandes parties d'Iran et d'Irak, le nord-ouest de l'Inde, la Californie, l'Afrique du Sud et une grande partie de l'Australie. En revanche, la quantité de précipitations s'est accrue sur les continents aux latitudes élevées de l'hémisphère Nord, surtout pendant la saison froide.

Avec le réchauffement de la planète, ce n'est pas le nombre de cyclones qui augmente, mais leur puissance. Le cyclone s'alimente de l'humidité qui est très forte là où la mer est chaude. Or le réchauffement climatique humidifie et réchauffe encore davantage les basses couches de l'atmosphère et refroidit la haute région des nuages. Au nord, les cyclones remontent au maximum au niveau du Japon et de la Caroline du Nord aux Etats-Unis. Au sud, ils touchent surtout Madagascar, la Réunion, l'océan indien, la baie du Bangale.



Voici quelques exemples particulièrement frappants:
* Les Ours:
Encore libre en octobre, les eaux de la baie d'Hudson, au Canada vont bientôt se figer. En attendant, les ours blancs patientent sur la Terre ferme depuis juillet 2007.


*Quand la montagne trinque:
Le réchauffement climatique oblige, la poudreuse fait de plus en plus défaut. Pour pallier, cette réduction de l'enneigement, de nombreuses stations de ski ont sacrifié aux canons à neige artificielle. De plus, cette "fausse" neige est fabriquée avec de l'eau chargée en nutriments et en nature organique, ce qui déséquilibre les sols. Quant aux additifs chimiques favorisant la cristallisation, ils sont sources de pollution.





Ainsi, nous avons donc pu constater que le réchauffement climatique est marqué par l'augmentation de la température de la planète, par l'élévation du niveau des mers, par la diminutuion de la couverture neigeuse et par le manque de précipitations dans les zones subtropicales.


Pour en savoir plus:


-L'Organisation Météorologique mondial: établie à Genève et comptant cent quatre-vingt membres, c'est le porte-parole scientifique en ce qui concerne l'atmosphère et le climat de notre planète. Son acte constitutif adopté en 1947 est la convention météorologique mondial.
-Le Programme des Nations Unies (PNUE): sa mission est de montrer la voie et d'encourager la coopération pour protéger l'environnement.
-La Conférence des Parties (COP): elle s'est tenue par les pays du protocole de KYOTO (dont cent quatre-vingt huit pays, à Montréal du 28 novembre au 9 décembre 2005).
-Le Protocole de KYOTO: vise à lutter contre les changements climatiques en réduisant les émissions de gaz carbonique. Il traduit en engagements quantitatifs contraignant cette volonté.

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